Enquêtes Vagabondes
a.s.b.l
jeux de rôle et plus
Partout en Belgique
Albertine Devillez
Bravo ! C'est la bonne réponse !
Albertine est l'assassin de Robert.
Avant la guerre, Albertine était une étudiante comme les autres. Elle a toujours été une chrétienne charitable et une citoyenne modèle. L’ordre, l’altruisme,et la rigueur sont pour elle des vertus importantes. C’est pour ça qu’elle est devenue infirmière, malgré son manque d’expérience. Tous les honnêtes citoyens doivent se serrer les coudes afin de remporter la victoire sur l’ennemi ! L’apparition “des anges de Mons” est d’ailleurs la preuve incontestable du soutien de Dieu dans leur lutte contre l’envahisseur.
En tant qu’infirmière, Albertine ne peut en revanche pas se permettre de trier les blessés. Un homme est un homme et s’il est à terre, peu importe sa nationalité : elle doit lui porter secours. Pourtant, l’autre jour, les soldats qu’elle a soignés sont tous morts de manière inexplicable. Certes, certains étaient en mauvais état, mais la plupart auraient dû survivre au moins quelques jours. Elle a longuement réfléchi et le seul lien entre tous les patients est qu’elle leur a donné de les cachets de morphine venant de chez Robert Capiaumont, le pharmacien qui lui fournit les médicaments. Ce dernier étant le “meilleur” ami de son cousin Jules Blandin, elle décida d’aller rendre une petite visite à son cousin pour lui demander son avis sur la question.
Évidemment, ça n’a pas servi à grand-chose. Jules le défend bec et ongles. En effet, il ne va quand même pas balancer son dealer ! Albertine l’a vu sombrer dans une addiction profonde à la morphine et elle n’a pas besoin de réfléchir longtemps pour savoir qu’elle vient de chez le pharmacien.
Malheureusement cela reste un manquement pour son travail. Finalement, c'est elle qui a administré les médicaments… Donc c’est elle qui a tué ces hommes sur le champ de bataille…
De plus, quand son cher et tendre Damian, avec qui elle entretient une liaison amoureuse par lettre, lui a parlé qu’un pharmacien l’avait sauvé d’une mort certaine, elle savait qu’il s'agissait de Robert. Elle était impressionnée par l’altruisme de cet homme, jusqu’à ce que Damian lui explique, horrifié, la macabre trouvaille qu’il avait faite en fouillant la maison du bon samaritain : Un autel de sacrifice sataniste ! Mais quel esprit tordu et néfaste peut invoquer de telles immondices ! Dans cette période où le Malin règne déjà en maître ! C’en était trop !
Elle découvrit par la même occasion que la "morphine” que lui donnait Robert était en fait des pilules de cyanure ! Normalement utilisées pour que les soldats ne puissent pas être capturés et torturés.
En tant qu’infirmière et en tant que chrétienne charitable, elle devait empêcher se posséder de continuer à semer la désolation et la mort sur son chemin !
La jeune femme partit jusque chez lui, trouva une flèche dorée dans les décombres d’une statue détruite en chemin (elle y vit d’ailleurs un signe de Saint-George) et tua l’homme en la plantant dans le cœur. Seul de l’or pouvait purifier le cœur de Robert. Albertine n’est pas fière de ce qu’elle fit ce jour-là, mais elle savait au fond d’elle que son acte était juste.